Chers amis,

À la fin de ma lettre de dimanche dernier, je vous écrivais que tout laissait à penser que nous serions à l’avenir de plus en plus confronté à la bêtise comme nouvelle norme.

Cette réflexion peut vous paraître au choix défaitiste, conservatrice ou – pour balayer devant ma porte – bête.

Mais il ne s’agit pas là d’une constatation personnelle désabusée.

Plusieurs instituts observent de facto un abêtissement global de l’humanité.

Formulé ainsi, ça fait un peu apocalyptique et « trop gros » pour être vrai … mais c’est appuyé par plusieurs études et témoignages hélas tous concordants.

La bêtise en politique – et ses nouvelles armes

Je commence par ce qui a été le point de départ de cette série de lettres, à savoir le politique.

Le vote la semaine dernière, par 316 députés, de la loi Duplomb[1], ne peut selon moi s’expliquer que par la corruption, par une pulsion suicidaire, ou par la bêtise.

Et en se référant au rasoir de Hanlon comme je l’ai fait dimanche dernier, c’est la bêtise qui émerge comme explication la plus probable[2].

La bêtise en politique n’est certes pas une donnée nouvelle.

Ce qui est nouveau, c’est ce qui aggrave cette disposition après tout bien humaine, à savoir l’intelligence artificielle – et l’usage ahurissant qu’en font les politiques.

Il y a quelques semaines, j’ai lu le dernier ouvrage de Giuliano da Empoli, l’auteur de l’excellent Mage du Kremlin.

Intitulé L’Heure des prédateurs, cet essai analyse la mutation qui est en train de se jouer dans la vie politique occidentale : « C’est souvent la bêtise qui domine la vie de la politique, et l’irrationalité est une forme d’accident continuel[3]. »

Ça, ça n’est pas nouveau donc. Mais ce que pointe l’auteur, c’est que les industries de la tech ont à la fois amplifié ce phénomène et contribué à changer les règles, au moyen des algorithmes et de l’intelligence artificielle.

« Par mon expérience […], je suis profondément incompétent en matière d’intelligence artificielle. En revanche, fréquentant la politique, j’ai développé une certaine compétence en matière de stupidité naturelle. Et quand on pense à l’avenir de l’intelligence artificielle, force est d’admettre qu’elle ne va pas que renforcer l’intelligence humaine, elle va aussi renforcer notre stupidité[4]. »

Une intelligence artificielle qui bat le champion du monde de go, et après ? Le Chaos.

Giuliano da Empoli rapporte une anecdote au sujet de Henry Kissinger, ce (très) vieux routier de la politique américaine, décédé depuis, à 100 ans :

« En 2015, a-t-il raconté, il se trouvait à une conférence et avait prévu de sécher la séance sur l’intelligence artificielle, dont il ne savait rien et qui ne le concernait pas le moins du monde. Puis, par scrupule germanique, il s’était présenté au rendez-vous. Et là, coup de foudre : le fondateur de DeepMind, Demis Hassabis, est en train d’introduire un logiciel censé battre le champion du monde de go. Mais Kissinger comprend tout de suite que l’enjeu de la partie est bien plus vaste. Et que, contrairement à ce qu’il pensait, cet enjeu le concerne directement, en tant qu’“historien et homme d’État à temps partiel”. »

« Pour la première fois, remarque-t-il, “la connaissance humaine perd son caractère personnel, les souvenirs se transforment en données, et les données deviennent prépondérantes”. L’IA n’est pas qu’un simple accélérateur de pouvoir, il s’agit d’une nouvelle forme de pouvoir, qui se distingue de toutes les machines inventées par l’homme jusqu’ici.[5] »

Da Empoli poursuit :

« L’IA se nourrit du chaos et en extrait la surprise. Sa capacité d’action est certes encore limitée, mais la prochaine génération de logiciels, capables de mener des tâches de manière autonome, se profile déjà à l’horizon. […] L’IA ne s’embarrasse ni de règles ni de procédures. Personne, pas même ses concepteurs, ne sait comment elle prend ses décisions. La seule chose qui compte, c’est le résultat […] quelle que soit la manière dont on y parvient. Le pouvoir de l’IA n’a rien de démocratique, ni de transparent. Plus qu’artificielle, l’IA est une forme d’intelligence autoritaire, qui centralise les données et les transforme en pouvoir. Le tout dans l’opacité la plus totale, sous le contrôle d’une poignée d’entrepreneurs et de scientifiques qui chevauchent le tigre en espérant ne pas se faire dévorer[6]. »

Au-delà du chaos politique généré par une IA déjà hors de contrôle, Kissinger pointe avec beaucoup de justesse la dépossession de l’humain de ses souvenirs et de ses compétences que l’intelligence artificielle engendre.

Ce que, 10 ans plus tard, toutes les études confirment.

L’âge d’or de la bêtise

Au XIXème siècle, l’instruction universelle et obligatoire s’est imposée au terme d’un long processus positiviste, à une époque où l’on croyait qu’une intelligence et un savoir mieux répartis dans la société ne pouvaient conduire qu’au progrès de l’humanité.

Au cap de ce premier quart du XXIème siècle, non seulement notre société n’est pas plus instruite qu’il y a 150, 100 ou 50 ans, mais elle est, à bien des égards, plus bête.

Je ne parle pas ici d’un appauvrissement du vocabulaire (même s’il est flagrant), ni du fait que certains élèves croient que la Corée du nord est dirigée par King Kong ou que Christophe Colomb était à bord du Titanic quand il a découvert l’Amérique (authentiques perles du bac[7])…

Non, je parle d’un basculement beaucoup plus inquiétant : la lente atrophie de nos capacités mentales, de notre mémoire, de notre esprit critique – bref, de notre intelligence.

Ce phénomène est particulièrement frappant chez les plus jeunes ; chez ceux qui ont été biberonnés aux smartphones, aux écrans, chez les élèves et les étudiants qui entrent, aujourd’hui, au lycée ou à l’université avec Google et ChatGPT comme béquilles permanentes.

À première vue, l’intelligence artificielle, c’est formidable : elle calcule, trie, résume, génère, compose, code, mémorise pour vous.

L’IA constitue un progrès technologique stupéfiant.

Mais elle provoque, de façon déjà très palpable, une régression cognitive chez l’être humain.

À la manière d’un domestique zélé, elle répond à toutes vos questions avant même que vous ayez fini de les poser. Elle vous « décharge ».

Mais c’est justement là que réside le piège : à force de déléguer à la machine la mémoire, l’organisation, le langage et même la pensée, que vous reste-t-il ?

Vos fonctions cognitives s’entraînent comme des muscles. Et comme tous les muscles, elles fondent si on ne les utilise plus.

Il y a 10 ans, on se moquait gentiment de ceux qui ne savaient plus faire une division sans calculatrice. Demain, ce sera : ne plus savoir penser sans ChatGPT.

Nous entrons dans l’âge d’or de la bêtise, précisément grâce, ou à cause de l’intelligence artificielle. Et ça a déjà commencé. Dans des proportions qui ne laissent aucune place au doute.

En utilisant régulièrement l’IA, vous perdez plus de la moitié de votre activité neuronale

Au début de ce mois, Le Figaro publiait un article intitulé : « Mémoire, imagination, esprit critique… L’IA nous rendra-t-elle tous idiots ?[8] »

Cet article se faisait l’écho d’une étude[9] récente du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui décrit une réalité bien concrète, mesurée, observable : nous devenons plus bêtes lorsque nous utilisons régulièrement l’IA.

L’intérêt de cette étude, c’est qu’elle s’est déroulée sur plusieurs mois, et sur plusieurs dizaines de jeunes adultes répartis en trois groupes, auxquels on avait confié les mêmes taches intellectuelles : les uns travaillaient sans assistance, les autres avec un moteur de recherche classique, les troisièmes avec ChatGPT.

« Au bout de quatre mois, ils ont constaté que les participants assistés par IA affichaient une baisse moyenne de 55 % de leur activité neuronale, en particulier dans les zones associées à la mémoire, à la résolution de problèmes et à l’attention[10]. »

Élément intéressant : tous les participants qui ont utilisé l’IA ont rendu un travail… quasi-identique.

C’est-à-dire un travail moyen : « Finalement ChatGPT, comme d’autres outils d’IA générative, reste fondamentalement limité : il crée quelque chose de jamais vu mais qui est basé en quelque sorte sur une “moyenne” de tout ce qu’il a accès en ligne », pointe Justine Cassell, directrice de recherche à l’Institut national de recherche en sciences et technologies numériques[11].

L’intelligence artificielle rend donc ses utilisateurs réguliers paresseux, puis conformistes.

Les auteurs parlent de « délestage cognitif »[12] : elle réduit notre vigilance. Elle fait de nous les maillons passifs d’un troupeau qui pense… à notre place.

Et, étant donné que de plus en plus de contenus en ligne sont générés par IA… je peux d’ores et déjà vous prédire que la qualité de cette « moyenne » va baisser inexorablement, un peu comme le niveau du baccalauréat chaque année !

« Un usage trop systématique de l’IA pourrait ralentir le développement de compétences fondamentales, telles que l’analyse, la construction d’un raisonnement », estime le Pr Terwiesch, professeur à l’université de Pennsylvanie[13].

« Oui, bon, Rodolphe, ça n’est qu’une étude… »

Certes, mais en France, en 2025, le corps enseignant fait état d’une dégringolade de la capacité cognitive des élèves et des étudiants.

Là encore, je ne parle pas seulement de mauvaise orthographe, d’une culture générale réduite aux influenceurs et séries sur plateformes, mais bel et bien d’aptitudes cognitives fondamentales, comme la capacité de concentration et la mémorisation.

« Une génération qui a des difficultés surprenantes de mémorisation »

Dans un entretien récent, une enseignante en classes préparatoires littéraires affirme que les élèves d’aujourd’hui « n’ont presque rien lu »[14].

« Pour ce qui est de la maîtrise de l’orthographe, de la conjugaison et de la syntaxe, la situation est absolument catastrophique. […] Comme la plupart de mes collègues, je suis contrainte de reprendre les bases de la grammaire et de syntaxe en début d’année, en me servant de manuels que j’avais pu avoir moi-même… en CM2. Je dois aussi systématiquement consacrer un cours au passé simple, qu’ils ne savent plus conjuguer. »

On parle de jeunes gens de 18 ans ayant eu leur baccalauréat et rentrant en principe dans une formation « d’élite » !

En lisant cet entretien, publié à moins d’une semaine d’intervalle du précédent article dont je vous parlais, j’ai été frappé de retrouver, de la part de cette enseignante, exactement la même observation sur le terrain que la « prédiction » des spécialistes en science cognitive :

« C’est une génération qui, en plus de ne pas savoir penser par elle-même, a souvent des difficultés surprenantes de mémorisation. […] Pourquoi “intégrer” des savoirs ou des textes qui me structurent quand la machine le fait si bien pour moi ? »

Ces jeunes peuvent être pleins de bonne volonté.

Mais ils sont issus d’un monde qui ne leur propose plus l’expérience lente et féconde du savoir.

Pourquoi en effet lire un roman entier, quand une IA peut m’en faire le résumé en 5 lignes ?

Pourquoi me fatiguer à penser par moi-même, si je peux simplement copier-coller une réponse générée ailleurs ?

Cette tentation est celle de l’aliénation cognitive : nous ne devenons pas stupides par nature, mais parce que nous avons renoncé à l’effort d’être intelligents.

Les élèves perdent de façon tangible et mesurable leurs capacités de mémorisation.

C’est un fait : l’humanité est de plus en plus bête

Ce dont les enseignants d’aujourd’hui témoignent, et que vous pouvez vous-même ressentir à l’échelle individuelle – cette impression que « les gens deviennent bêtes » – n’a, malheureusement, rien de subjectif ni de particulier.

C’est une réalité mesurable et mesurée, notamment par les tests de QI.

Plusieurs études récentes confirment un phénomène préoccupant : le QI moyen est en baisse dans plusieurs pays développés, comme la Norvège, la Finlande, le Danemark, l’Allemagne, ou encore le Royaume-Uni[15].

Ce recul des capacités cognitives n’est pas anecdotique : il s’oppose au célèbre « effet Flynn », qui désignait jusqu’ici une amélioration continue des scores de QI génération après génération[16].

Désormais, les chercheurs parlent de « contre-effet Flynn » – autrement dit, une régression mesurable de l’intelligence logique, verbale et spatiale.

Il serait d’ailleurs intéressant de comparer la baisse de cette courbe à celle, concomitante, de l’espérance de vie… mais je garde ça pour une autre fois.

Les causes de cette baisse continue sont certes multiples : baisse du niveau d’éducation, appauvrissement du langage, perturbateurs endocriniens, surexposition aux écrans, etc.

Mais ce que soulignent plusieurs auteurs, c’est que cette dégringolade s’accélère depuis que les outils numériques ont envahi notre quotidien.

À force d’être assistés, corrigés, guidés, nous aurions peut-être oublié comment faire fonctionner… notre cerveau.

Et quand on sait à quel point une activité neuronale régulière et soutenue est indispensable pour prévenir Alzheimer, je ne vous parle même pas de l’incidence accrue de cette maladie à laquelle nous allons être vraisemblablement confrontés au cours des prochaines décennies

Des veaux

Notre pays – et pas que lui, évidemment – est bien parti pour n’être peu à peu plus peuplé que de « veaux », pour reprendre une fameuse formule du Général.

Le GPS qui vous emmène dans une impasse ne fait pas que vous égarer : il éteint votre sens de l’orientation.

Et même votre bon sens.

L’Heure des prédateurs, l’essai de Giuliano da Empoli dont je vous ai déjà parlé au début de cette lettre, se termine par la désarmante mésaventure de Lieusaint, un village de Seine-et-Marne, qui s’est transformé en enfer de la circulation.

Ce village tranquille s’est en effet du jour au lendemain retrouvé avec des centaines de voitures passant en trombe dans ses rues, devant son école.

Pourquoi ?

Parce que les automobilistes ont, en masse, quitté l’autoroute pour « couper » à travers Lieusaint à cause d’une app de Google : « Waze, l’application de Google qui suggère les itinéraires les plus rapides en temps réel et permet de gagner du temps en évitant les embouteillages.[17] »

« Si quitter l’autoroute pour traverser un quartier résidentiel, débouler à toute vitesse devant les crèches et les maisons de retraite, mettre en danger la tranquillité et la sécurité des riverains, peut faire gagner ne serait-ce qu’une minute, une misérable minute de temps à l’un de ses millions d’utilisateurs, Waze le pousse avec acharnement dans cette direction. »

Les automobilistes, les yeux rivés sur cette app, se conduisent effectivement comme des veaux. Ils suivent aveuglément une intelligence artificielle qui n’a, par expérience, aucune expérience vécue de la route, aucune conscience de l’humain.

Il en va de même avec les correcteurs automatiques, et la multitude d’apps qui vous rendent service sur le moment, et ne vous rendent pas service sur le long terme.

À force de nous en remettre aux algorithmes, nous désapprenons.

Nous ne lisons plus de cartes.

Nous ne retenons plus les numéros.

Nous ne vérifions plus les sources.

Et aujourd’hui, les plus jeunes d’entre nous commencent même, nous l’avons vu, à ne plus faire l’effort de penser.

Car pourquoi le ferions-nous, si une machine peut le faire pour nous ? C’est tentant. C’est rapide. C’est pratique.

Ce faisant, nous risquons de perdre :

  • l’esprit critique ;
  • la mémoire personnelle ;
  • la lenteur fertile de la lecture ;
  • l’imagination ;
  • la capacité à douter, à confronter, à faire silence, à chercher la nuance.

Tout cela est mis en péril par une IA omniprésente, habile, séduisante – mais incapable d’avoir une intuition, une sagesse ; une conscience.

Je reviens à Giuliano da Empoli : « Sur l’intelligence artificielle, Giuliano da Empoli met en garde contre une attitude de soumission culturelle vis-à-vis d’elle : s’il reconnaît la performance impressionnante de l’IA, il refuse de la considérer comme supérieure à l’intelligence humaine, du fait de son absence de conscience[18]. »

L’humain augmenté, l’humanité diminuée

Cette dépossession mentale ne se voit pas.

Elle se fait sans douleur. Elle est confortable. On ne lit plus ? Pas grave, la machine résume. On ne réfléchit plus ? Pas grave, la machine propose. On ne sait plus faire ? Pas grave, la machine exécute.

On parle beaucoup d’humain augmenté, grâce aux « progrès » de l’intelligence artificielle. C’est le grand rêve de la tech.

Mais tout nous ramène au contraire à une humanité diminuée.

La conséquence, c’est une génération de jeunes (et de moins jeunes !) de plus en plus dépendants, passifs, incapables de différencier une opinion d’un fait, une émotion d’un argument.

Il ne s’agit pas d’opposer humains et robots.

Mais d’opposer l’intelligence vivante à l’intelligence programmée. L’attention humaine, précieuse et fragile, à l’automatisation de la pensée. La liberté intérieure à l’infantilisation douce et souriante de nos cerveaux.

Je ne suis pas technophobe. L’IA peut faire des choses utiles, bien sûr.

Mais elle ne peut, ne doit jamais remplacer ce qui fait de vous des êtres humains : le doute, la lenteur, la mémoire, l’imagination, l’effort, le goût, la conversation.

N’hésitez pas à me donner votre sentiment et votre opinion à ce sujet en commentaire à cette lettre.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/assemblee-nationale-toxique-316-inconscients-ou-316-criminels/ – Rodolphe Bacquet, « Assemblée nationale toxique : 316 inconscients ou 316 criminels ? », site d’Alternatif Bien-Être, 10 juillet 2025

[2] https://alternatif-bien-etre.com/alternatif-bien-etre/lage-dor-de-la-betise-premiere-partie/ – Rodolphe Bacquet, « L’âge d’or de la bêtise (première partie) », site d’Alternatif Bien-Être, 13 juillet 2025

[3] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/giuliano-da-empoli-prophete-du-chaos-mondial-3402701 – « Giuliano da Emploi: prophète du chaos mondial ? », France Culture, 14 avril 2025

[4] Giuliano da Empoli, L’Heure des prédateurs, Gallimard NRF, 2025 p.132

[5] G. da Empoli, op. cit., pp.126-127

[6] Ibid., p.128

[7] https://www.ekoya.fr/mag/la-salle-des-profs-/les-perles-deleves-suite/a99?srsltid=AfmBOoovMEAJrgYe43vfRxpeTgmNpq8CGrOiq8sCpixUhhd_pMlkTkYY&utm – « Les perles d’élèves… suite », in. Ekoya, 1er janvier 2000

[8] https://sante.lefigaro.fr/psychologie/memoire-imagination-esprit-critique-l-ia-nous-rendra-t-elle-tous-idiots-20250624?utm_content=photo&utm_term=lefigaro&utm_campaign=Nonli&utm_medium=Social&utm – Elisa Doré, « Mémoire, imagination, esprit critique… L’IA nous rendra-t-elle tous idiots ? », in. Le Figaro, 1er juillet 2025

[9] https://www.brainonllm.com/ – « Your Brain on ChatFPT : Accumulation fo Coginitive Debt when Using an IA Assistant for Essay Writing Task », in. Brainonllm

[10] Le Figaro, art. cit.

[11] Ibid.

[12] https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/lia-rend-elle-idiot-une-etude-du-mit-alerte-sur-ses-effets-cognitifs/ – David-Julien Rahmil, « Les neuroscientifiques du MIT sont catégoriques : utiliser ChatGPT rend con », in. L’ADN, 18 juin 2025

[13] Le Figaro, art. cit.

[14] https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aujourd-hui-les-eleves-qui-arrivent-en-prepa-litteraire-n-ont-presque-rien-lu-20250704?utm – Eugénie Boilait, « Aujourd’hui, les élèves qui arrivent en prépa littéraire ont très peu lu », in. Le Figaro, 5 juillet 2025

[15] https://trustmyscience.com/qi-mondial-baisse-phenomene-confirme-par-recentes-etudes/ – Kareen Fontaine, « Le QI mondial en baisse : un phénomène confirmé par de récentes études », in. Trust my Science, 19 mars 2025

[16] Ibid

[17] G. Da Empoli, op. cit., p.143

[18] « Giuliano da Emploi: prophète du chaos mondial ? », France Culture, 14 avril 2025