Vous souvenez-vous de vos visites chez le docteur, enfant ?

Chers amis,

Le gouvernement français vient d’annoncer que dès le 15 décembre, le pass sanitaire deviendrait invalide sans une dose de rappel de vaccin anti-Covid (à partir du 15 janvier si vous avez moins de 65 ans).

Si, enfant, vous vous êtes fait vacciner, vous vous souvenez que le médecin vous administrait une première dose, puis une dose de rappel.

Et ensuite… immunité à vie !

Certains vaccins nécessitent une dose de rappel… mais dix ans plus tard.

La troisième dose de « vaccin Covid » qui s’impose à toute la population française ne prouve donc – de nouveau – qu’une chose : ces vaccins n’en sont pas.

Ils en ont le nom et l’apparence de vaccins, mais…

Un « vrai » vaccin, je vous le disais déjà il y a un an, et je le répète, vous immunise efficacement, et longtemps.

La seule exception, ce sont les vaccins contre la grippe, qui chaque année sont différents car ils ciblent une nouvelle souche de la grippe. C’est, en somme, comme si vous receviez un tout nouveau vaccin.

Mais la 3è dose de vaccin anti-Covid… c’est le même produit que les deux doses précédentes. Il n’a pas été adapté aux nouveaux variants.

Pour une raison simple : même s’ils s’étaient adaptés… le virus s’adapte plus vite qu’eux !

Mais revenons au « cahier des charges » d’un vrai vaccin :

  • Vous immuniser efficacement ;
  • Vous immuniser longtemps ;
  • Avoir une balance « bénéfices/risques » positive.

Critère de l’immunité efficace : échec

Les vaccins anti-Covid, nous répète-t-on depuis le début, n’empêchent pas de contracter la maladie : ils empêchent « seulement » de développer des formes graves.

Il y a là, déjà, un problème de base : c’est qu’un « bon » vaccin empêche bel et bien la maladie de circuler dans la population.

Or, non seulement les vaccins anti-Covid n’empêchent pas la maladie de circuler, mais ils la font circuler plus vite, surtout si plus de la moitié de la population est vaccinée !

Pire : ils favorisent l’apparition de variants plus résistants.

Vous trouverez une explication synthétique – mais technique – de ce risque dans cet article de Nature[1](disponible en source).

Ces « vaccins » anti-Covid avaient donc déjà ce défaut par rapport aux vrais vaccins de ne pas empêcher d’attraper la maladie.

Examinons donc à présent leur seule réelle qualité affichée : empêcher de développer une forme grave de la maladie.

Les chiffres de la DREES[2] sont éloquents… si l’on sait les lire.

Car ces chiffres – disons-le, accablants – sont publics, mais bruts. Il faut savoir littéralement les déchiffrer pour les comprendre.

C’est ce qu’a fait l’excellent Thibaud Masco, analyste de métier, qui a converti ces chiffres en graphiques lisibles[3].

Voici le nombre d’hospitalisations en France pour cause de Covid : on y voit, nettement et implacablement, la proportion de patients doublement vaccinés (en bleu) progresser jusqu’à devenir majoritaire par rapport aux non-vaccinés (en orange) :

On voit bien que le message gouvernemental répété ad nauseam « en me vaccinant, je me protège et je protège les autres » est doublement trompeur :

  • Ce sont les personnes à « schéma vacciné complet » qui, d’ici quelques jours/semaines vont saturer les hôpitaux (« je » ne suis pas protégé) ;
  • Toute personne vaccinée participe à la diffusion du virus (il circule jusqu’à 2,19 fois plus chez les vaccinés que chez les non-vaccinés selon les chiffres officiels du ministère de la santé britannique[4]) et favorise l’apparition de variants (je ne protège pas les autres – au contraire !).

Critère de l’immunité longue : échec honteux

Rappelez-vous, il y a un an, les laboratoires qui développaient ces vaccins rivalisaient en termes de pourcentage d’efficacité face au Covid : « mon vaccin est efficace à 80% !

  • Le mien à 90% !
  • Le mien à 95%, na ! »

Nous avons appris, depuis, que cette « efficacité » reposait sur la base d’études précipitées, lacunaires et, pour une part au moins, frauduleuses.

Mais ce qui devait alors nous inciter à raison garder, c’était le manque complet de recul sur la durée de cette prétendue immunité.

Moins d’un an plus tard, le constat est hallucinant : une étude de The Lancet observe en effet une protection contre les formes graves de l’ordre de 88% peu après l’injection… tombant à 47% six mois seulement après[5] !

J’attends les chiffres au bout d’un an !

Nous avons une démonstration dérangeante de cette immunité qui fait « pschitt » par, ces tout derniers jours, les cas de Covid déclarés chez de grands défenseurs de la double vaccination, qui nous promettaient grâce à elle une protection en béton armé contre le Covid.

Le médiatique Michel Cymes, qui disait pis que pendre des non-vaccinés, a malgré ses deux doses attrapé une forme bel et bien sévère du Covid (sans hospitalisation cependant)[6] :

Le premier ministre Jean Castex, lui aussi double-dosé, a également été annoncé positif avant-hier – et on ne connaît pas son état[7] :

Avez-vous, d’ailleurs, remarqué que le traitement médiatique de la contamination de Jean Castex insiste sur son non-respect des gestes barrière…

… Comme s’il était normal qu’en étant double-vacciné on puisse attraper le Covid en ne respectant pas ces gestes barrière, dont on nous avait promis la prochaine disparition grâce à la vaccination !!!

La stratégie gouvernementale de la 3ème dose est donc une démarche politique fascinante et ridicule tout à la fois :

  • Elle atteste que la promesse de protection par une double dose de vaccins n’a pas été tenue ;
  • Elle n’a, face à cette inefficacité, d’autre réponse… que ce même vaccin.

Il y a de quoi devenir fou.

Car j’en reviens à ce que j’écrivais au début de ma lettre : quel vaccin nécessite trois doses en moins d’une année pour continuer à prétendre être efficace ?

Cherchez bien. Il n’y en a pas.

Ces produits sont désespérément inefficaces et les gouvernements, têtus et désemparés, ne cessent pourtant de les considérer comme la seule et unique solution…

… Au lieu, par exemple, de promouvoir l’immunité naturelle (liée notamment à de bons taux de vitamine D), documentée comme supérieure à l’immunité artificielle de ces vaccins, puisqu’elle permet de ne pas attraper le virus – et, si on l’attrape, de courir moins de risques d’être hospitalisé[8] !

Mais il y a peut-être encore pire que l’inefficacité de ces vaccins : c’est leur balance bénéfices-risques.

Critère de la balance bénéfices-risques : échec présent et à venir… et omerta médiatique

Je ne reviendrai pas sur la flambée de cas d’effets secondaires, notamment des myocardites, occasionnée par la campagne de vaccination anti-Covid.

À la date du 11 novembre dernier, ces cas étaient officiellement de 111 335[9] – et ces chiffres sont, à mon humble avis, très sous-estimés, pour des raisons que j’ai maintes fois exposées.

Or, nous nous apprêtons avec nos enfants à faire la même erreur : celui de déployer une vaccination de masse sans recul sur les effets secondaires touchant les 5-12 ans.

Vous avez dû voir passer des articles de journaux décrétant que les vaccins anti-Covid pour cette tranche d’âge était « sûre et efficace »[10].

Pourtant, un document daté du 26 octobre de la FDA (autorité américaine des médicaments), et donc publique, mentionne en toutes lettres que la surveillance du risque de myocardite chez l’enfant suite à l’administration du vaccin nécessite une étude de 5 ans[11].   

Avez-vous vu passer cette information dans les grands médias ? Probablement pas.

Nous faisons, avec les enfants, la même erreur qu’avec les adultes : nous jetons aux orties le principe de précaution.

« L’urgence » de la situation semble justifier qu’on expose de façon inconsidérée les 5-12 ans à des risques d’effets secondaires bien supérieurs, en réalité, à leurs risques de souffrir d’une forme grave de Covid.

Les enfants constituent, depuis bientôt deux ans, la population la moins exposée aux formes graves de Covid ! Qu’est-ce qui justifie cette soi-disant « urgence » si ce n’est :

  • L’égoïsme visant à avoir l’illusion de protéger la population la plus vulnérable ;
  • Les bénéfices attendus pour les fabricants de vaccins ?

Outre la question des effets secondaires, passée sous silence avec une remarquable constance par les grands médias, il y en a une autre, qui fâche : c’est celle du tremplin que représente, pour les non-vaccinés, la fréquentation de vaccinés !

À partir du moment où le pass sanitaire permet à des vaccinés porteurs du virus – mais n’ayant nul besoin de se faire tester – de côtoyer des non-vaccinés testés négatifs – donc non-porteurs du virus – ne voit-on pas que cet absurde pass sanitaire favorise en fin de compte la circulation du SARS-CoV-2 ?

Il permet à des contaminés potentiels de côtoyer des non-contaminés avérés !

Vaxinomanie

Résumons-nous :

  • À partir de quelle vague reconnaîtra-t-on que la vaccination massive à ARN messager est un fiasco ? Ces vaccins n’ont-ils pas été injectés à des centaines de millions d’individus avec la promesse d’une éradication pure et simple du virus ? Le virus a-t-il été éradiqué ? NON.
  • On nous a seriné que nous avions, à présent, suffisamment de recul sur les essais cliniques initiaux de ces vaccins : or ces essais n’avaient pas détecté la perte d’efficacité du vaccin après 6 mois. Peut-on, dès lors, juger ce même recul tout aussi crédible pour tous les effets secondaires (thromboses, myocardites, péricardites, inflammations vasculaires diverses) ? Évidemment pas.
  • De combien de « recul » dispose-t-on maintenant concernant la 3ème dose justifiant de son efficacité ? Zéro.
  • Alors que les vaccins de Pfizer et Moderna ont été créés pour protéger de la souche initiale du SARS-CoV 2 qui a quasiment disparu, pourquoi continue-t-on à utiliser ce vaccin obsolète et inadapté ?

Je vous laisse répondre à cette dernière question.

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet.


[1] Rella, S.A., Kulikova, Y.A., Dermitzakis, E.T. et al. (2021). Rates of SARS-CoV-2 transmission and vaccination impact the fate of vaccine-resistant strains. Sci Rep 11, 15729. https://doi.org/10.1038/s41598-021-95025-3

[2] République Française, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (19.11.2021). Les travaux de la DREES liés à la crise sanitaire de la Covid-19. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/les-travaux-de-la-drees-lies-la-crise-sanitaire-de-la-covid-19

[3] Lettre « Santé non censurée » du 24/11/2021 ; vous pouvez vous inscrire à cette lettre en cliquant ici

[4] Gonlézamar L (22.11.2021). Les vaccinés sont-ils une menace pour les non-vaccinés ? France Soir. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-vaccines-sont-ils-une-menace-pour-les-non-vaccines

[5] Tartof A Y, Slezak J M, Fischer H et al. (2021). Effectiveness of mRNA BNT162b2 COVID-19 vaccine up to 6 months in a large integrated health system in the USA: a retrospective cohort study. The Lancet 398 (10309) : 1407-1416. DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(21)02183-8

[6] LaDepeche.fr (22.11.2021). Covid-19 : Michel Cymes a contracté le virus malgré les deux doses de vaccin qu’il a reçues. https://www.ladepeche.fr/2021/11/22/covid-19-michel-cymes-a-contracte-le-virus-malgre-son-schema-vaccinal-complet-9943236.php

[7] Daudrix A (23.11.2021). Jean Castex positif au Covid-19 : « En termes d’image, c’est un désastre pour le gouvernement ». Ouest France. https://www.ouest-france.fr/politique/jean-castex/jean-castex-positif-au-covid-19-en-termes-d-image-c-est-un-desastre-pour-le-gouvernement-7288973e-4c5e-11ec-b7d5-7a363735a3c8

[8] La revue du praticien (01.2021). Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? https://www.larevuedupraticien.fr/article/effet-benefique-de-la-vitamine-d-dans-la-covid-quelles-sont-les-donnees

[9] ANSM. Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 – Période du 29.10.2021 au 11.11.2021. https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-29-10-2021-au-11-11-2021

[10] France info. (22.09.2021). Vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19 : cinq questions soulevées par l’étude de Pfizer-BioNTech. https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccination-des-5-11-ans-contre-le-covid-19-cinq-questions-soulevees-par-l-etude-de-pfizer-biontech_4778833.html

[11] Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee October 26, 2021 Meeting Document. https://www.fda.gov/media/153409/download