Chers amis,

Les propriétés antivirales de certaines plantes peuvent vous aider à diminuer la propagation du virus dans votre organisme si vous êtes atteint.

Pour rappel, vous pourriez être contaminé par le virus sans présenter de symptômes. Il est donc judicieux de vous composer une pharmacie naturelle à la maison, en prévention.

Ces 3 plantes peuvent vous y aider.

L’aubier de Lapacho, un excellent antiviral

L’aubier de Lapacho est extrait de l’écorce interne de cet arbre d’Amazonie. Il est traditionnellement utilisé en infusion pour stimuler l’immunité et prévenir l’état grippal.

La naphtoquinone qu’il contient favorise une action antivirale, antifongique et anti-inflammatoire.

Même si le trouble est installé, il peut enrayer rapidement une infection virale ou bactérienne notamment au niveau gastro-intestinal et respiratoire

Vous trouverez cet extrait d’écorce sous diverses formes :

  • Décoction : Faites bouillir à feux doux durant 5 à 10 minutes 15 à 20 g d’aubier dans 500 ml d’eau. Coupez le feu puis couvrez 10 minutes. Consommez 1 tasse 2 à 4 fois par jour.
  • Poudre : une cuillerée à café rase de poudre à mélanger dans un verre d’eau ou une compote 2 à 3 fois par jour.
  • Gélule : prenez l’équivalent de 1 à 1,5 g d’aubier 2 à 3 fois par jour.
  • Extrait hydroalcoolique, prenez 20 à 40 gouttes 2 à 3 fois par jour. La prise peut durer de 10 jours à 2 mois selon les besoins, avant les repas.

Attention, toutefois, si vous êtes atteint d’hémophilie car le Lapacho influence la coagulation sanguine.

Boostez votre immunité avec l’échinacée

L’échinacée est très répandue chez les naturopathes. Elle est souvent utilisée pour prévenir les rhumes et les grippes, mais surtout reconnue pour stimuler l’activité des globules blancs, ces agents du système immunitaire mobilisés contre les virus.

Vous trouverez l’échinacée en pharmacie sous forme liquide (en teinture-mère, en extrait de plante fraîche glycérinée ou hydro-alcoolisée). Notez que les comprimés s’avèrent moins efficaces même s’ils sont plus adaptés aux enfants.

Pour les adultes, prenez une cuillère à café d’échinacée tous les matins. Mais soyez vigilant : la prise d’extrait d’échinacée ne doit pas dépasser 7 jours au risque d’avoir les effets inverses ! Faites donc des cures d’échinacée une semaine sur deux.

Pour les enfants, une demi-cuillère à café suffit (ou moins pour les plus jeunes).

Les vertus respiratoires de l’eucalyptus

Les molécules de l’eucalyptus absorbent l’humidité dans nos bronches et nos poumons lorsque ceux-ci ressemblent à un marécage nauséabond et plein de microbes.

Il assèche ce milieu humide, cause du développement microbienen plus d’assainir et de désinfecter grâce l’huiles essentielle.

La molécule qu’il contient, le cinéole, est l’un des meilleurs stimulants de la fonction respiratoire. Il est présent à 85 % dans l’huile essentielle d’Eucalyptus globulus mais aussi de niaouli ou de ravintsara.  

Consommer du cinéole de façon isolée est moins intéressant que le complexe antiviral qui se forme au cours du processus de fabrication de l’huile essentielle.

L’action antivirale de l’eucalyptus a été reconnue sur l’herpés[2]. Il calme également l’inflammation et stimule l’immunité.

L’eucalyptus globulus est l’espèce la plus employée. Vous pouvez la consommer en :

  • infusion : 1 cc de feuille coupée par tasse d’eau chaude. Infuser une quinzaine de minutes. Boire 3 à 4 tasses par jour entre les repas.
  • poudre (souvent présentée en gélules) : peut être consommée à raison de 1500 mg par jour en moyenne.
  • extrait hydro-alcoolique à raison de 30 gouttes 2 à 3 fois par jour durant 5 à 7 jours.
  • hydrolat (usage pratique et sans risque) : 3 à 4 cuillères à soupe par jour chez un adulte, 2 à 3 cuillères à café par jour pour un enfant à partir de 3 ans.
  • huile essentielle, employée par voie interne à raison d’une goutte dans 1 cuillère à café de miel 3 fois par jour. En application externe, on peut mélanger 8 gouttes dans 20 gouttes d’huile végétale (amande douce, noisette ou sésame par exemple) à appliquer 3 fois par jour durant 5 à 7 jours. L’usage interne est à proscrire chez les enfants.

Portez-vous bien,

Catherine

[1] Suo, M., Isao, H., Kato, H., Takano, F., & Ohta, T. (2012). Anti-inflammatory constituents from Tabebuia avellanedae. Fitoterapia, 83(8), 1484–1488. doi:10.1016/j.fitote.2012.08.014  disponible sur ce lien : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22955001

[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11338678