Chers amis,

Il y a deux mois, je partageais avec vous les conclusions inquiétantes d’un rapport de Santé Publique France alertant sur la profonde dégradation de la santé mentale des Français depuis le début de la crise sanitaire[1].

Cette dégradation se manifeste d’abord, dans la population générale, par une perte de qualité du sommeil, un manque d’appétit, une démotivation croissante face aux tâches du quotidien… évoluant vers des pensées suicidaires… voire des passages à l’acte.

Ce rapport notait ainsi les niveaux jamais atteints des hospitalisations pour tentative de suicide et de la surconsommation d’antidépresseurs, et d’une manière globale sur « l’épidémie » d’états anxieux et dépressifs dans notre pays depuis bientôt deux ans.

Cette flambée de symptômes anxieux et dépressifs reste très haute : c’est-à-dire que nous n’avons pas retrouvé les niveaux d’avant la crise sanitaire.

Le rapport parle clairement d’un « problème de santé publique ».

95% de la population française « exposée à un risque de détérioration de la santé »

Ces records de dégradation de santé mentale des Français ne sont hélas que l’un des aspects de la dégradation plus générale de notre santé, qui s’exprime par la hausse des diagnostics de cancer, le recul de l’espérance de vie, et la surmortalité dans notre pays en 2021…

Je pourrais une nouvelle fois vous parler de chacun de ces fléaux en détail – je l’ai déjà fait – mais un nouveau rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) est encore plus éloquent.

Bilan de ce rapport : les Français passent trop – beaucoup trop – de temps assis, face à des écrans.

Les dangers de l’excès de sédentarité et du manque d’activité physique sont très bien connus :

  • augmentation du surpoids et des maladies métaboliques comme l’hypertension et le diabète de type 2 ;
  • hausse des risques cardio-vasculaires ;
  • vieillissement prématuré et aggravation des maladies liées à l’âge, comme l’ostéoporose ;
  • un plus fort risque de développer des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson.

Ces dangers sont documentés et bien connus, oui… des personnes travaillant dans la santé.

Mais visiblement pas dans la population générale puisque selon l’ANSES, 95% de la population française est exposée à ces dangers.

Autrement dit, seuls 5% d’entre nous auraient un mode de vie les protégeant suffisamment des risques de santé liés au sédentarisme !

5% : à ce stade, ce n’est plus une exception, c’est une anomalie.

Malheureusement, cette anomalie a été, sinon organisée, du moins aggravée par les pouvoirs publics.

Les Français victimes de mauvais traitements

Les niveaux médiocres d’activité physique dans la population française n’est pas une nouveauté : c’est une tendance que l’on observe depuis plusieurs années.

Les causes profondes sont avant tout civilisationnelles, et technologiques : l’explosion des temps d’écran (télévision + jeux vidéo + ordinateur + tablette + téléphone… qui ne se remplacent pas, mais s’additionnent !) ont certes vissé les gens à leur chaise de bureau et leur canapé… Mais ces derniers mois ont considérablement aggravé le problème.

Au moment du premier confinement de mars 2020, l’ANSES avait déjà alerté sur la probable aggravation que les mesures anti-Covid auraient sur le manque d’activité physique et ses conséquences sur la santé.

Les unes après les autres, les restrictions ont transformé cette sédentarisation en choix de société :

  • le confinement d’abord, évidemment, qui a non seulement enfermé les gens chez eux, mais rendu très compliquées les conditions d’activité à l’extérieur (rappelez-vous les attestations de sortie…) ;
  • le télétravail bien sûr qui a davantage encore réduit mouvements et interactions sociales ;
  • la fermeture des salles de sport… puis la limitation de leur accès au pass vaccinal ;
  • le port du masque en intérieur comme en extérieur ;
  • etc. 

Depuis deux ans, la stratégie sanitaire du gouvernement a consisté à enfermer la population dans une cage aux barreaux de plus en plus étroits, et à rendre de plus en plus kafkaïennes les conditions d’une vie « normale ».

« Restez chez vous ! » « Enfermez-vous ! » « Ne bougez plus ! » ont été les mots d’ordre de ces deux ans.

Depuis 24 mois notre population est littéralement séquestrée, avec pour effet logique une dégradation conjointe de sa santé mentale, et de sa santé physique.

Il est inutile d’insister sur le fait que ces deux aspects – la santé mentale et la santé physique – sont liés.

Le plus ironique est que cette profonde dégradation sanitaire a été menée avec systématisme et brutalité au nom… de la santé.

Tout s’est passé comme si la population française était sous l’influence d’une personnalité toxique, qui abuse de sa position, de son autorité, de son pouvoir, pour imposer à sa victime des conditions de vie marquées par la soumission et la dégradation.

Plus inquiétant encore est le véritable syndrome de Stockholm que l’on trouve chez une partie de la population, qui non contente d’approuver ces mauvais traitements, en redemande !

Comment se libérer de (tous) ces toxiques

Il est grand temps que nous nous libérions de tous ces toxiques – je parle là à la fois de cette influence sociale anxiogène et mortifère, et des poisons, en termes de santé, de qualité de vie, que ces derniers mois ont instillé dans nos organismes et nos esprits.

Et le premier pas, chers amis, il est individuel. C’est un pas, personnel, de libération et de réappropriation de notre santé.

Il consiste à se déconnecter de l’usage anxiogène des écrans, à retrouver le chemin du grand air, de la liberté ; il consiste à se purger de tous ces mois de restrictions et de poisons.

Cela porte un nom : une détox.

Et les toxiques dont il est question de se libérer sont aussi bien mentaux que physiques.

C’est ce que je vais faire, à titre personnel, dès demain, en partant me mettre au vert quelque temps afin d’entamer cette détox.

Si cette démarche vous intéresse, je vous invite à me suivre en cliquant ici. Vous verrez, j’entreprends une cure simple, reposant sur des pratiques accessibles, une activité physique naturelle et des recettes faciles, que je vous décrirai un peu plus en détail.

Rendez-vous dès demain, en cliquant ici.

Portez-vous bien,

Rodolphe

Sources :

[1] Bacquet R (15.12.2021). Covid: tous des malades. https://alternatif-bien-etre.com/coronavirus/covid-tous-des-malades/