Chers amis,

Nous sommes confinés chez nous pour un temps incertain. Certains vivent très mal cette situation. Et il y a de quoi.

C’est pourquoi j’aimerais proposer à toutes celles et ceux qui sont stressés, angoissés, qui dorment mal, de travailler sur leur respiration.

Le stress consomme de l’énergie. Or, c’est de l’énergie en moins pour nos systèmes de défense. Voilà pourquoi évacuer votre stress va vous permettre de renforcer vos défenses immunitaires. Et la respiration peut vous y aider.

Pratiquez la respiration consciente

Si nous ne mangeons pas pendant trois semaines, nous allons être dans un drôle d’état, mais nous pouvons survivre. Si nous ne buvons pas pendant trois jours, cela va être nettement plus dur. Si nous ne respirons pas pendant trois minutes, nous avons une forte probabilité – à moins d’être un apnéiste émérite – de tomber dans les pommes.

Pourquoi ? Parce que notre cerveau, qui est notre organe le plus gourmand, est celui qui réagit le plus vite aux baisses d’énergie. Mais l’« organe » qui arrive juste après est le système immunitaire. Juste après avoir des effets sur notre réactivité, notre capacité de décision, notre humeur, la fatigue se répercute sur notre résistance aux infections.

Alors, comment bien approvisionner en oxygène notre système de défense, et, tant qu’à faire, notre cerveau et nos autres organes ?

Il existe une technique pour ponctuer votre journée par quelques minutes de respiration consciente toutes les heures.

Lorsque nous respirons automatiquement, nous gonflons et dégonflons nos poumons comme un accordéon. Dans cet exercice, il s’agit de solliciter votre diaphragme, ce grand muscle qui sépare la cage thoracique et le ventre (il est le plus volumineux et le plus important des muscles inspiratoires).

Voici comment procéder :

  1. Abaissez au maximum votre diaphragme en inspirant par le nez (tout en gardant votre ventre assez tonique).
  2. Gonflez les poumons en vous redressant et en plaçant vos épaules en arrière.
  3. Bloquez votre respiration quelques secondes.
  4. Soufflez « à fond à fond à fond », jusqu’à ce que votre abdomen se rétrécisse au maximum en expirant par le nez.
  5. Répétez l’opération au moins une douzaine de fois en bloquant votre respiration de plus en plus longtemps : 5 secondes la première fois, puis 10 secondes, 15 secondes, 20 secondes, 25 secondes, 30 secondes, en effectuant, entre chaque respiration bloquée, un cycle sans blocage.

Cela va augmenter à la fois le volume inspiré et la durée des échanges gazeux entre le sang et les poumons. N’hésitez pas à utiliser cette technique dès que vous vous sentez stressé.

Bonne respiration !

Elsa