Chers amis,

C’est dur.

Vous vous êtes sans doute réveillé, comme moi, abattu par la soirée électorale d’hier.

Comme avec une gueule de bois.

Nous nous retrouvons au même point qu’il y a 5 ans, comme si nous n’avions rien appris, comme si rien n’avait changé.

Deux ans de Covid, la dégringolade de notre pouvoir d’achat, les gilets jaunes, l’urgence climatique, les scandales McKinsey… tout cela paraît… ne s’être pas produit.

Pour moi la vraie gagnante du premier tour c’est la peur.

Une peur profonde, qui m’inquiète et m’attriste.

Déterminé notre vote

Je ne me lance pas dans des analyses politiques complexes, je laisse cela aux experts.

Mais ce qui s’est passé hier ce n’est plus vraiment de la politique.

C’est la poursuite de ce que je vous écrivais il y a quelques semaines, au sujet de la guerre en Ukraine mais aussi de la santé.

À savoir l’expression d’un symptôme, au sens pathologique du terme : une domination de la peur, entretenue par les médias, les responsables politiques et certains intérêts privés.

Je devrais plutôt écrire des peurs.

Emmanuel Macron a bénéficié de la peur des extrêmes ; il en bénéficiera encore dans 15 jours.

La peur explique les résultats élevés de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour, la peur d’une perte d’identité, d’un déclassement économique.

C’est aussi la peur, celle de voir se rejouer le duel Macron-Le Pen, qui a porté Jean-Luc Mélenchon à des niveaux aussi élevés.

On a eu droit à l’élection des « votes utiles ».

Où des peurs entremêlées ont déterminé notre vote.

Et c’est encore sur les braises de la peur que souffleront les médias ces deux prochaines semaines.

Comment retrouver l’espoir ?

Pour moi cette peur cache du désespoir.

En tous cas une perte profonde d’espoir.

Elle est là, la vraie leçon de l’élection.

Ceux qui voudraient « faire barrage au fascisme » savent que nous avons goûté, ces deux dernières années, à des mesures arbitraires comme le fichage des données médicales et la restriction de la liberté de circuler.

Ceux qui voudraient faire barrage à ce gouvernement trop sûr de lui n’ont d’autre choix qu’une candidate… dont ils peuvent à bon droit craindre l’arrivée au pouvoir.

Il n’y a donc pas beaucoup d’espoir.

Il y a des réflexes défensifs, surtout.

Et je les comprends.

Personnellement, je vous le dis en toute franchise, je me suis senti trahi par le gouvernement sortant.

Je ne suis pas le seul, des centaines de milliers de personnes occupant des ronds-points, manifestant pour défendre leurs libertés fondamentales, signant notre grande pétition contre le pass vaccinal, partagent ce sentiment.

Mais au-delà de cette élection qui n’intéressera bientôt plus personne, une question demeure, la plus importante.

Que faire pour retrouver notre espoir ?

Une autre voie

Certains proposent de renoncer à dépendre de la société.

Ils adoptent la voie du « survivalisme », c’est-à-dire l’apprentissage d’une vie isolée du monde, subvenant à des besoins élémentaires par du petit élevage ou de l’autoproduction.

À supposer qu’il soit épanouissant, peu de gens sont capables de mettre ce modèle en place. Encore moins le « tenir » sur la durée. Et il a ce défaut de renoncer à changer le monde de vivre malgré le monde.

Je ne peux pas me résoudre à ces extrêmes et je pense qu’il y a une autre voie.

Celle du combat d’abord. Nos actions le montrent, il est possible d’influer sur les décisions de nos gouvernants, voire de les faire reculer.

Celle de l’apprentissage de l’autonomie d’autre part.

Car oui, il est possible, pour mieux manger, de ne plus dépendre de l’industrie agro-alimentaire ou de la grande distribution.

Oui, il est possible, pour sa santé, d’explorer d’autres pistes que le tout-médicament ou le tout-médical.

Je crois à ce projet de plus grande autonomie et j’aimerais le construire avec vous.

Je vous explique comment nous y prendre, avec des exemples concrets, dans cette vidéo. Prenez le temps de m’écouter, vous en sortirez réconforté. Cliquez ici.

Portez-vous bien,

Rodolphe