Le geste méconnu pour une bonne supplémentation

Chers amis, 

Parmi les choses à savoir sur la vitamine D, il y en a une absolument essentielle que les médias ne vous disent pas. Et sans elle, vous supplémenter est inutile.

Vitamine D et soleil, un mythe qui s’effondre ?

Mais avant de vous la dévoiler, laissez-moi vous parler du lien entre soleil et vitamine D.

En théorie, l’exposition au soleil est associée à de bons taux de vitamine D, justifiant la prise de compléments en hiver.

Or selon des chercheurs, l’exposition au soleil n’aurait rien à voir avec la quantité de vitamine D active dans votre corps. 

Alors pourquoi répète-t-on le contraire depuis des années ?

En fait, cela tient au mécanisme de synthèse de la vitamine D. Lorsque vous prenez le soleil, vous produisez une forme basique de vitamine D dite « précurseur ». 

C’est un peu comme un diamant brut : pour acquérir sa valeur, il faut le raffiner.

De même avec la vitamine D : votre corps doit transformer cette forme brute pour que celle-ci s’active. 

Or, on estime vos taux de vitamine D en mesurant ceux de son précurseur. Mais cette mesure est trompeuse : vous pouvez avoir des taux élevés de vitamine D « brute » et un taux bas de vitamine D active. Car tout dépend du processus d’activation.

L’importance du « deuxième cerveau »

Ce que les chercheurs ignoraient jusqu’à une étude parue en novembre, c’est que l’activation de la vitamine D dépend surtout de votre microbiote.

Les chercheurs ont observé que l’ensoleillement était un facteur deux fois moins important que la diversité de votre microbiote dans l’activation de la vitamine D.

Vous savez sans doute que ces milliards de bactéries intestinales soutiennent l’assimilation des nutriments et la bonne marche de votre système immunitaire.

Il est donc capital de le garder en bonne forme pour optimiser votre taux de vitamine D.

5 réflexes pro-microbiote

Voici 5 manières d’optimiser la santé de votre microbiote : 

  • Mangez de la choucroute : les acides lactiques contenus dans le chou fermenté, et plus largement dans tous les légumes fermentés, nourrissent les bonnes bactéries de votre intestin et garantissent leur diversité.
  • Si vous aimez cela, ne vous privez plus de fromage ni de yaourts. À petite dose, ils apportent les ferments nécessaires à votre microbiote. Les fromages bleus (comme le Roquefort, le Bleu d’Auvergne, etc.) en sont riches.
  • Mangez des légumineuses sans restriction : lentilles, pois cassés, pois chiches, haricots secs, etc. Leurs fibres augmentent la diversité des bonnes bactéries de votre microbiote. Vous pouvez aussi en faire des purées, et les ajouter à vos soupes pour les rendre plus crémeuses.
  • Privilégiez la farine de sarrasin : elle facilite le transit intestinal et enrichit votre microbiote.
  • Dans vos gâteaux de pâtisserie, remplacez une partie de votre farine par de la purée de banane, ou par de la poudre de noix ou d’amandes : tous trois sont riches en amidon résistant, qui va nourrir votre microbiote.

Portez-vous bien,

Rodolphe