Chers amis,
C’était il y a cinq ans (seulement) : chaque soir, en costume sombre, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, lisait à la télévision les bilans des cas confirmés, hospitalisations, réanimations et décès dus au Covid-19.
Enfin, officiellement dus au Covid-19.
L’avez-vous oublié ?
Moi pas.
Cette énumération macabre a, en 2020, admirablement rempli son office : entretenir la peur dans les foyers, faire du Covid-19 l’obsession de la population, justifier le confinement et son cortège de mesures liberticides, et préparer les esprits à « l’effort citoyen » qui consisterait à se faire injecter une thérapie génique expérimentale.
Les chiffres des morts du Covid livrés quotidiennement par le croque-mort officiel du gouvernement étaient ensuite repris à l’unisson dans les médias mainstream.
Toute personne un tant soit peu informée savait pourtant qu’outre le procédé inhabituel de la « proclamation » de ces statistiques – il ne s’est jamais rien passé de comparable pour certaines épidémies de grippe antérieures, pourtant plus mortelles – les statistiques en question étaient pour le moins sujettes à caution.
Pour une raison très simple : tout décès survenu avec le Covid a été, durant cette période, comptabilisé comme dû au Covid.
À partir de mars 2020, en France, et pour plusieurs mois, les morts pour cause d’AVC, de maladie hépatique, de pneumonie ou de septicémie ont miraculeusement chuté !
Dès qu’une trace du virus était trouvée chez un patient décédé, ce dernier était automatiquement « étiqueté » comme « mort du Covid », et ce en dépit de tout son historique médical, c’est-à-dire de ses comorbidités.
Cette façon de – pardonnez-moi – « compter ses morts » a longtemps fait l’objet d’une omerta.
Elle continue à le faire, en France.
Mais pas ailleurs.
Une mort sur deux n’était pas due au Covid
Une étude[1] publiée la semaine dernière dans Nature vient de confirmer, données à l’appui, ce que beaucoup soupçonnaient – et que d’autres savaient – depuis longtemps : non, tous les morts « Covid » ne sont pas morts du Covid.
Cette étude nous vient de Grèce, et concerne la « queue de la comète » du Covid, à savoir le variant Omicron.
Les chercheurs ont réexaminé 530 décès enregistrés dans sept hôpitaux d’Athènes entre janvier et août 2022, pendant la vague Omicron.
Sur ces 530 décès, 290 étaient attribués à la Covid-19, et 240 décès n’étaient pas directement liés à la Covid-19, bien que les patients aient été testés positifs.
Autrement dit : près d’une mort sur deux (45,3 %) n’était pas due au Covid – le patient était uniquement mort avec un Covid positif.
Les causes principales des décès avec Covid-19 comprenaient des septicémies bactériennes, des pneumonies, des AVC, des cirrhoses hépatiques, des insuffisances cardiaques et des cancers…
… mais ces décès ont été catégorisés « Covid » dès lors qu’un test PCR positif figurait au dossier.
Autre fait intéressant : les patients décédés avec Covid-19 étaient en moyenne plus jeunes (79,9 ans) que ceux décédés à cause du Covid-19 (83,6 ans).
Il ne s’agit, je le répète, que d’une étude portant sur une zone géographique précise – Athènes – à une période précise – durant la « vague » Omicron.
Mais imaginez un instant si, dès 2020, cette distinction avait été faite partout en Europe, et en particulier en France.
Combien de morts réelles du Covid en France en 2020 ?
En 2020, la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation des statistiques) rapportait environ 69 000 décès attribués au Covid.
Dans un exercice d’auto-aveuglement qui restera dans les annales, le rapport annonçant ce chiffre, publié en décembre 2022, note que « les autres grandes causes de décès baissent »[2] :
C’est le fameux « miracle » de la chute spectaculaire des autres causes de décès dont je vous parlais un peu plus haut – ou, plus évidemment, le tour de passe-passe statistique qui a permis de gonfler artificiellement les chiffres des morts Covid.
Et pourtant, vous le voyez, malgré ce trucage manifeste, le Covid n’est en 2020, soit l’année du plus fort de la pandémie, « que » la troisième cause de morts parmi les Français.
Qu’aurait-ce été si ces décès avaient été comptabilisés avec rigueur et honnêteté, c’est-à-dire en faisant la distinction entre les morts causées par le Covid, et celles survenues avec un Covid.
Nous pouvons d’ailleurs faire l’exercice, avec tout ce que cela a d’artificiel j’en conviens : en appliquant le ratio observé par les chercheurs grecs (45,3 % de décès non directement causés par le virus), nous pourrions estimer que 31 150 de ces décès ne seraient pas dus au Covid en tant que cause principale.
Ce qui voudrait dire qu’en réalité, le Covid aurait causé environ 37 750 décès directs en France en 2020 – soit presque moitié moins que ce que l’on nous a asséné.
Cela ferait d’ailleurs passer le Covid en 4ème place des causes de décès en France, derrière les tumeurs, les maladies cardio-neurovasculaires et… les maladies de l’appareil respiratoire préexistant à un Covid !
Une fois encore, je le répète, il s’agit d’une simple projection. On ne peut pas calquer tel quel ce ratio, issu d’une autre aire géographique et d’une autre période, à la France de 2020.
Mais ma conviction est que ce ratio doit être en réalité encore plus défavorable aux « morts avec Covid » !
Tout cela remet un peu plus en cause la manière dont la peur a été construite jour après jour dans les esprits en 2020, avec l’énumération quotidienne des morts par Jérôme Salomon et les médias, façon hypnose et sidération.
Cela fait justement partie des graves problèmes soulevés par la gestion de cette crise dont je me suis récemment entretenu avec le Pr Christian Perronne.
Le Pr Perronne a des informations d’autant plus importantes à vous donner à ce sujet que Jérôme Salomon n’est nul autre que son ancien élève à l’AP-HP de Garches.
Ce sera l’objet de l’un de nos prochains échanges : si vous voulez être sûr de ne pas le manquer, je vous recommande de vous inscrire ici pour être informé de sa mise en ligne. Cette inscription est gratuite.
Portez-vous bien,
Rodolphe
[1] https://www.nature.com/articles/s41598-025-98834-y – Dimitrios Basoulis, Krystalenia Logioti, Ioanna Papaodyssea et al., « Deaths “due to” Covid-19 and deaths “with” Covid-19 during the Omicron variant surge, among hospitalized patients in seven tertiary-care hospitals, Athens, Greece », in. Scientific Reports n°15, 2025
[2] https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-12/ER1250_0.pdf – « Covid-19 : troisième cause de décès en 2020, quand les autres grandes causes de décès baissent », publication de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation statistique n°1250, décembre 2022
Les lecteurs lisent aussi...
Prolongation du pass sanitaire : on y arrive
On remet le couvert
Laisser un commentaire Annuler la réponse
En soumettant mon commentaire, je reconnais avoir connaissance du fait que Total Santé SA pourra l’utiliser à des fins commerciales et l’accepte expressément.
Merci beaucoup pour votre travail de vérité, mais je souhaite ajouter un facteur de décès, bien évidemment somptueusement tenu secret par les pouvoirs publics; il s’agit des décès causés par les vaccins eux-mêmes ; sans oublier les nombreux et graves effets secondaires…
Bien cordialement,
Vous minimisez l’impact du covid en France mais pourtant je peux vous dire que j’ai un covid long et qu’il est bien réel..depuis 2020..Je vais de mieux en mieux mais c’est très long …Je ne le souhaite à personne et si un vaccin peut éviter ce cauchemar ,je suis pour ..
Amicalement
Aucune personne morte du COVID dans mon entourage mais une personne de plus de 80 ans entrée en soins palliatifs a été contaminée à l’hôpital et déclarée morte du COVID.et 2 de mes connaissances mortes d’un cancer ont elles aussi été déclarées mortes d’y COVID. Dans un cas ka famille a réagi et fait rectifier,dans l’autre non. Explications du médecin de l’hôpital, celui ci touchait des subsides supplémentaires en cas de mort COVID ! Une solution pour ne pas rajouter de l’angoisse à la vie quotidienne NE OAS REGARDER LES UNFIS. . Méthode encore appliquée aujourd’hui et très efficace. Et bien sûr né pas se faire vacciner, une autre de mes connaissances à près de 70 ans a du faire 2 AVC suite à 2 « traitements » avant d’obtenir une dérogation. LAMENTABLE ET CRIMINEL !
La même technique de manipulation par la peur est à l’œuvre aujourd’hui avec l’Ukraine. J’aimerais savoir ce qu’on partage avec ce pays. Rien, pas comme avec l’Italie ou l’Espagne
Une amie infirmière nous a bien informés que , dans l’hôpital où elle travaillait, plusieurs personnes, arrivées pour des pathologies graves( diabète, cirrhose, cancer…) sont décédées à l’hôpital, sans avoir le COVID. Mais l’hôpital les a comptabilisés comme morts du covid… Source très fiable.
Depuis Bruxelles. Début officiel de la crise du COVID, je regarde le journal de la RTBF. On nous présente des hôpitaux débordés, des mourants agonisants intubés. On nous communique les chiffres du nombre de morts. Séquence suivante: on nous décrit tout ce qu’il faut faire (masque, vaccination, confinement, distance de sécurité) pour que cela n’arrive pas aux autres – par votre faute. Après trois jours je comprends: on est dans la doctrine Goebbels: gouverner par la peur et la culpabilisation. Au cours des jours suivants on nous donne le nombre de malades en soins intensifs. Puis le nombre des contaminés, des « cas » comme ils disaient. Puis le nombre de »cas contact »… Ah merde ! le nombre de »cas contact » a doublé ! Ce qu’on omet de dire c’est qu’on a procédé à deux fois plus de test… Mais la population va inconsciemment associer les chiffres publiés avec le nombre de morts. Je me suis promené en rue sans masque, pour tester. Les regards hostiles des passants qui m’ont croisé m’ont fait comprendre ce que ressentaient les Juifs qui portaient l’étoile jaune…
Big pharma a mis un vaccin qui tue sur le marché des assassins pour le profit et encore combien de morts dans les années qui viennent